[#1] L'honneur, la gloire et la gestion des prisonniers.

Edward et Louise entrèrent dans la salle de cours pour assister à leur premier cours.

Le professeur, qui était un général, se montra.
"Garde à vous !"
La salle était inconfortable - il fallait se tenir debout. Cela faisait partie des épreuves.
Il n'y aura pas de chaises sur le champ de bataille.

"Aujourd'hui, nous parleront de l'honneur, de la gloire et de la gestion des prisonniers. Une base de la survie d'un général. Tout d'abord, il va falloir que vous compreniez pourquoi il est important de ne pas tuer les généraux ennemis directement, mais de parfois en faire des prisonniers. L'intérêt premier est de pouvoir faire des échanges de prisonniers, si l'un de nos généraux a été capturé. Elle nous permet aussi de faire pression sur l'ennemis, le menaçant de tuer le prisonnier s'ils attaquent une certaine zone. Il est aussi important de tirer des informations des prisonniers torturés - mais gare à la torture. Si le général ennemis n'est pas rendu avec son intégrité physique, le camp adverse pourrait le prendre comme un affront, et pourraient bien tuer tout leurs prisonniers, ou lancer un grand assaut qu'il nous sera trop dur de digérer.

J'espère que vous avez compris l'intérêt de faire de vos ennemis des prisonniers plutôt que de les tuer. Maintenant, si nous possédons 3 prisonniers, et eux 0, et que personne ne se trouve proche du général vaincu, vous pouvez le tuer, car personne ne tentera de le sauver, et nous avons l'avantage stratégique. Ne mettez pas les autres généraux en danger - si l'un est dans une posture stratégique instable, il ne vaudra mieux pas faire des frais, même s'il n'est pas capturer. Imaginez que 3 généraux ennemis entourent une base alliée. Tuer un général ennemis dans ce type de cas ferait de notre général encerclé un futur mort, même s'il est en liberté. Pensez bien à tout ses détails.

Passons maintenant à la partie concernant l'honneur. Lorsque vous battez un général ennemis, vous pouvez en faire votre prisonnier, mais vous pouvez aussi le relâcher, en disant qu'il s'est bien battu. Ce n'est pas une humiliation, c'est faire grâce de son ennemis. Ce peut être très dangereux, comme un avantage. Relâcher un ennemis pourrait bien lui faire réfléchir sur sa propre faction. Dans de rares cas, ces derniers pourraient même bien changer de camp. Mais attention à la traitrise. Nous en parleront à un prochain cours. Le second intérêt de relâcher un ennemis est de faire monter sa côte, son honneur envers lui. La prochaine fois que vous combattrez, si vous perdez, peut être vous fera-t-il aussi part de cette grâce.

Passons maintenant à la partie concernant la gloire. Sachez qu'une personne connue et reconnue pour ses actes de gloire, comme par exemple, remporter un championnat ou autre, suscite une certaine image, même chez nos ennemis. Ces images peuvent faire rêver. Les ennemis ont ainsi plus de mal à faire de vous un prisonnier et à vous humilier en tant que tel. Comprenez que de faire prisonnier un gladiateur est porter atteinte à son image. Cette atteinte peut être considérée comme un prisonnier qui perd son intégrité physique - une légende est morte. Et pour venger son honneur, il se peut que l'ennemis nous porte un coup fort. Bien que la notion de gloire soit rarement prise en compte, il est de votre devoir de la connaitre.

Avez-vous des questions ?"