Chambre de Mio Akiyama.

Le directeur était perplèxe en écoutant les remarques de tout le monde.

"En tout cas rien ne nous dit qu'elle ne le regrette pas, et que ses desseins sont meilleurs que les autres. On ne peut rien affirmer sur elle sans connaitre ses motivations, ainsi que sur vous."

Je le conçois, Natsume.
Mais je pense que mon âge et mon titre de directeur me donne plus d'expérience et plus de connaissance que vous sur le sujet actuel. Qui plus est, ce n'est pas à vous d'agir. Ce n'est pas forcément à moi non plus.

Ippo enchaina ensuite :

"Et qu'est-ce que vous comptez faire ? La tuer ? Si vous faites ça, vous vaudrez mieux que les personnes que vous accusez ? Je ne cautionne pas ça, si vous comptez vraiment le faire, ne comptez plus sur moi à l'avenir. Pourquoi s'est-elle battue contre son frère ? Pourquoi elle essayerait de nous manipuler, alors que nous lui seront d'aucune utilité vu ses pouvoirs ? Il y a beaucoup d'incohérence, je n'ai pas envie que vous exécutiez une fille innocente pour rien.

Tant que vous ne me les aurait pas prouvé, je serais de son coté. Je ne suis peut être qu'un idiot qui s'est fait roulé, mais c'est comme ça. Qui plus est, vous êtes peut être le directeur de cet établissement, mais rien ne vous disculpe pour autant."

Qui a parlé de la tuer ? Si je voulais le faire, je l'aurais déjà fais.
Je parle bien sûre d'année d'emprisonnement en cellule ayant la capacité de retirer ses pouvoirs.
Si elle s'est battue contre son frère, c'est car ce dernier lui a brisé son rêve. Ils sont en guerre depuis longtemps, et cette guerre ne cesserais que par la mort de l'un des deux. Sur ce point, je pense qu'il serait préférable que ça sois Len. Mais Rin étant une criminelle hautement recherchée, ce n'est pas cette guerre qui l'innocentera.

Une personne puissante ne peux par exemple pas servir de propre sacrifice pour l'obtention de choses rares. Elle pourrait bien vous manipuler dans cette voie. Mais il y a tellement de choses que l'ont peux faire avec des personnes moins puissantes.. vous n'imaginez même pas. Ce ne sont pas des incohérences, c'est juste que vous ne comprenez pas.

Rin se mise à rire. Tout le monde se tournait vers elle.

Vous me ferez toujours autant rire.
Avocat de la justice - aussi perfide que vous soyez - vous savez bien jouer avec les pions pour retourner une situation. Et ceux sans que personne ne s'en aperçois. Vous voulez leur faire croire que vous me mettrez en prison ? Une fois qu'ils seront partis, vous me tuerez, et ils en sont conscient.

C'est faux. répliqua le directeur.
Mais Rin continua son récit.

Vous parlez de manipulation, alors que vous êtes actuellement en train de tenter de les tourner contre moi. Ils sont peut être plus jeune et ne sont pas directeur, mais ils ne sont pas idiot pour autant.

Je ne fais que dire la vérité. C'est à eux qu'il en revient de faire leurs choix.
Leurs choix ? Qu'importe ces derniers, vous ferez ce que vous voudriez.
Le directeur ne répondit pas.
Et je vais vous dire, moi qui ne suis plus élève d'ici, que même d'un bras s'il le faut, je vous terrasserais.
Sur ces mots, Rin fît apparaitre un katar sur l'un de ses bras, qui illumina la salle : Le retour dans son monde avait lieu. Rin était loin. Le mystérieux garçon et Kisaragi étaient aussi là, à l'écart, ils se rapprochèrent du groupe.

Si nous mourrons ici, nous mourront dans le monde réel. Mais elle ne peut pas combattre avec ces deux bras, même dans ce monde. Restez grouper, aussi.

Il créa une barrière autour de tout le monde tandis que de lourds objets tombaient dessus.

Je crois que vous ignorez où nous sommes, chère directeur. cria-t-elle.
Je sais exactement où nous sommes. Nous sommes dans ton imagination. répondit-il fièrement.
Vraiment ?
Faites attention ! répondit Kisaragi.
La barrière du directeur se désactiva.
Que ?
Rin se mise à rire.
Nous ne sommes pas dans mon imagination. Vous êtes dans mon esprit.
Dans ce dernier, tout est possible, et il ne s'agit pas de tenter de se réveiller pour s'en sortir.
Je demande à voir. - le directeur semblait sérieux -

Il fît apparaitre une épée extrêmement brillante, Kisaragi sortit ces kunaï, le garçon mystérieux, nommé "Hyuu", montra son poing. Ces trois dernièrement armes se firent entourer d'une aura bleue.

Vous pensez vraiment pouvoir me battre dans mon monde avec des charmes ?
Ces derniers ne suffiront pas.

Elle fît disparaitre son katar pour laisser place à un katana - ce dernier était fait d'une lame noire en onyx à bordure rouge fluo.

Alors que tout le monde étaient concentrer sur Rin, Ippo vît une silhouette au loin : Une fille qui ressemblait à deux goutes d'eau à Rin : C'était même Rin, en chemise de nuit, elle disparu au bout de quelques secondes. La Rin actuelle était vêtue de ses vêtements scolaires, et avait maintenant un katana à la main.

Des pions d'échiquier géant apparurent pour entourer la "zone de combat".